A propos de L'Explorame
Ce nom douteux de explorer l’âme, de nous explorâmes, d’exploser et ramer à la fois sur notre chemin de vie, ce nom douteux a été décidé en urgence le jour de la première animation.
Maintenant il faut que j’assume, alors j’y mets du cœur.
L’Explorame, j’y suis seule à la barre mais j’ai un équipage qui grossit. Des organisateurs, des animateurs, des associations, des danseurs et des lecteurs, des gens en croissance. En somme, nous faisons une petite foule d’humains touchants qui gonfle mes voiles. Mais si vous lisez ça, c’est que vous cherchez à en savoir plus sur le bateau et le capitaine. Alors voici :
Naissance du projet
Parmi mes passions croisées, la géologie a jadis été ma voie professionnelle. Un coup de coeur pour les volcans m’a propulsée volcanologue vers une thèse en géothermie et magmatologie. Les curieux peuvent jeter un oeil ici sur mes publications scientifiques (en anglais).
Ce travail m’a fait vivre de nombreuses aventures épiques autour du globe et j’ai vécu à l’étranger plusieurs années. Addicts aux challenges personnels, j’enchaînais les voyages en solo sac-à-dos, baroudant de mésaventures en découvertes.
Puis je me suis résolue à affronter une question en attente : « Est-ce la vie qui me correspond réellement? Es-ce Moi? Y suis-je bien? »
Aïe. À la réponse « Non » il a fallu prendre une décision. Mes voyages longue durée m’avaient coûté en sacrifices amicaux et familiaux – je souhaitais rentrer en France, nourrir des liens stables de qualité. Mon travail me coûtait aussi sur de nombreux plans sans que je le réalise encore, mais des signes évidents ne trompaient pas, dans ma santé et mon humeur. De fait, ma vie quotidienne n’était plus alignée avec moi-même.
Que faire donc de moi ? Le jour où je me suis posée cette question, j’ai aussi réalisé que ces années j’avais encadré mon travail par un temps d’écriture le matin, un temps d’écriture le soir. Poèmes, roman, chants, c’était un plaisir qui jalonnait mon temps libre. L’écriture… un rêve d’enfant, devenir écrivain. Et pourquoi pas, finalement ?
Le mois où j’ai terminé ma thèse de doctorat, j’ai aussi reçu mon premier prix simili-littéraire. Un signe ? En tout cas un encouragement bienvenu. J’avais décidé d’abandonner ma carrière de volcanologue – 8 ans d’études ! – pour me jeter dans ce riche vide artistique. Je trouillais et j’exultais.
J’ai repris un manuscrit écrit dix ans plus tôt – un récit grandi avec moi, resté dans ma tête, l’univers et les personnages s’étoffant avec mes expériences. Tant d’années d’incubation l’avaient transformé en une histoire solide et complexe. Je me sentais l’impérieuse envie de lui donner corps. Le manuscrit a ainsi été entièrement ré-écrit, corrigé, illustré, puis a commencé son tumultueux voyage vers les maisons d’éditions.
Armée de patience et m’attendant à une série de désillusions, j’ai en parallèle ouvert une porte alternative de carrière. Parce que quitte à oser la folie de vivre mes rêves, autant être sûre de pouvoir en vivre ! Et mes petits rêves sont nombreux ! Par exemple, cette graphologie à laquelle je m’intéressais depuis une dizaine d’années… n’y avait-il pas moyen d’en faire quelque-chose ?
Sitôt l’idée venue, je trouvais une graphologue professionnelle habilitée à me former et m’y attelais avec passion et minutie.
Sauf que. Ces deux projets pouvaient aboutir à moyen et long terme. Pour ce qui est du court terme… niveau finance, c’était un peu délicat. Là encore, la vie m’a offert un encouragement inopiné. Danseuse depuis quinze ans, je faisais partie de l’équipe organisatrice d’un fameux festival de danses folk. Au cours d’une réunion, est arrivée une petite phrase. « Mais au fait Elodie, on cherche une animatrice pour nos ateliers, tu ne voudrais pas enseigner les danses ? »
J’ai réfléchi un peu, pensez-vous bien. C’est une chose de bien danser, c’en est une autre de l’enseigner avec pédagogie. Surtout que mon approche de la danse était instinctive, intuitive, sans que je mette de mots sur mes pas et mes sentis. De plus, mon expérience de l’enseignement en université m’avait démontré que ce n’était pas du tout mon point fort. Mais la vie a persisté à m’ouvrir la porte : une amie avait créé un groupe folk chez elle en Catalogne, et m’invitait justement à donner un cours. Ca a été le test décisif.
Aux émotions passées, à l’engouement des danseurs, leurs retours positifs qui a largement dépassé nos attentes, à la réussite de ma pédagogie et ce que j’en retirais moi-même de plaisir et d’enrichissement, c’était décidé : je me proposerais en passeuse de danses.
Ainsi donc, en juin 2022 est né l’Explorame pour réunir mes trois activités aimées, toutes motivées par une même recherche intime : connecter avec l’autre.
Mes danses
Je viens du milieu trad ardéchois que j’ai découvert enfant. A cet âge où l’on trouve drôle de se poursuivre sur le parquet en zigzaguant entre les danseurs. J’ai appris à l’ancienne, « sur le tas ». D’abord concentrée sur l’acquisition des bons pas et sur un suivi optimal en danses de couple, j’ai ensuite découvert les festivals néo-trad et, peu à peu, ait pris goût aux improvisations et aux sont plus électro.
En parallèle, j’ai appris le tango argentin auprès d’enseignants spécialisés et me suis initiée aux danses latines telles que la bachata, la salsa, le forro. Je me suis alors découverte une nouvelle dans de prédilection : la kizomba. J’élargis continuellement mon répertoire gestuel et me forme actuellement à la danse soufi des derviches tourneurs.
Mes spécialités en danses folk sont les danses de couple, les danses du sud-ouest et celles de bretagne.
Mes collaborateurs
Ils sont beaux, géniaux, originaux, voici…