La novelette Cendration est paru en auto-édition le 1er décembre 2024. Ce récit dystopique dont je suis l’auteure met la danse folk au coeur de la problématique sociale. Dans cet article, je vous partage l’origine et la particularité de cette histoire.
D'où vient ce récit
Cendration est une novelette initialement écrite à l’occasion d’un appel à texte : une maison d’édition que j’affectionnais demandais des textes de SF engagés. Le sujet m’inspirait, la période était propice ; je m’y suis lancée. C’était un défi qui me jetait hors de ma zone de confort pour plusieurs raisons :
- Je suis romancière, non novelliste. C’est à dire que j’aime approfondir mes récits même à partir d’un rien – surtout à partir d’un rien. Il m’est plus naturel de produire des gros pavés littéraires.
- J’écris de la dark fantasy, non de la science-fiction. J’aime ce genre, mais je ne m’y étais jamais aventuré en tant d’auteure.
- Je privilégie des récits plutôt apolitiques : je m’intéresse davantage aux parcours psychologiques de l’humain, aux récits intimes et personnels, qu’aux débats sociétaires.
Pour toutes ces raisons, Cendration était initialement une expérimentation. Une occasion de me tester. Et puis ce récit est resté quelques mois dans son tiroir, jusqu’à ce que je réalise qu’il était tout adapté pour tester l’auto-édition ; un processus de publication qui m’intriguais. J’ai donc repris mon récit et l’ai peaufiné à mon goût en dehors des contraintes initiales afin qu’il me ressemble davantage. Et finalement, je m’en suis sentie très satisfaite.
Ainsi est paru Cendration.
Que raconte-t-il
À ma connaissance, Cendration est le premier livre à mêler la science-fiction avec le thème des danses folk. J’y ai réuni une ambiance que j’affectionne particulièrement – le post-apocalyptique – avec mes expériences humaines et émotionnelles de danseuse.
Dans un futur pas si lointain, l’éco-révolution est enfin advenue pour stopper le réchauffement climatique. Mais nous avons agi trop tard : la canicule éternelle est tout de même tombée sur l’Europe. Il n’y a plus de campagnes, car tout a brûlé dans les cendrations qui ont aussi réduit les villes en cendres.
Les humains se sont réfugiés dans des cité-forteresses ignifugées. Un nouveau système de classes sociale y favorise la conscience écologique et des mesures anti-épidémiques ont peu à peu distancé les gens. Jusqu’à leur faire oublier leurs compétences sociales.
Dans ce contexte de froide intellectualisation, certains militants dénoncent les dérives du système. L’un d’eux rencontre alors une passeuse de danses, héritière de la tradition des bals folk. Il se pourrait bien que la danse soit l’un des remèdes à leur mal social… Mais une nouvelle cendration menace et l’humeur n’est soudain plus à danser.
Illustration à l’aquarelle et encre de chine par l’artiste ardéchoise Hélène Ducloux
J’ai fait le choix de ne pas mettre ce livre dans les réseaux de distribution classique, car ce processus est coûteux et je n’ai pas pour objectif de vendre à grande échelle.
Petits points de ventes locaux :
- Le Point nommé à Vinezac (07)
- La librairie de Genolhac
- Consultable à la bibliothèque municipale de Vinezac
- En vente sur quelques festivals folk tels que Trad’Ardèche 2025.
- En vente sur mes cours de danse
![](https://lexplorame.com/wp-content/uploads/2025/01/Flammeche.png)
Vous l'avez lu ?
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J’ai adoré! Le thème SF m’intéressait au départ et il tient en haleine , mais en plus, les scènes concernant la danse sont tellement puissantes. Lorsque l’on a soi-même parfois éprouvé ces sensations en dansant, c’est magique d’en ressentir aussi grâce à la lecture. L’écriture est exigeante pour le lecteur mais quel bonheur de rentrer dans cette forteresse, d’évoluer aux coté de ce personnage, de partager son souffle, sa course, cet impératif vital qui le guide.